Manifestement le printemps n'inspire que peu d'entre nous... je ne peux rien dire étant donné que je voulais participer et n'ai pas eu le temps de le faire... Mais voici tout de même les résultats car les textes obtenus sont magnifiques et que vous êtes enfin départagés !

L’arrivée du Printemps

Ecoutez, tendez l’oreille mes amis !
Entendez-vous tous ces doux murmures fleuris ?
Laissez-vous transporter par cette belle énergie,
Le Printemps revient pour illuminer nos vies !

Sortons lentement de notre hibernation,
Et ensemble, fêtons cette jolie saison.
Il est temps pour Mère Nature de se réveiller,
Avec tant de grâce et une éternelle beauté.

Toutes les fées se préparent depuis longtemps
Pour accueillir enfin le retour du Printemps,
Elles virevoltent dans tous les sens,
Pour assister Gaïa dans sa renaissance.

Ecoutez, tendez l’oreille mes amis !
Les oiseaux nous honorent de leurs gazouillis,
Certains animaux poussent leur tout premier cri,
La nature s’éveille au miracle de la vie !

Le soleil pointe le bout de son nez,
Et l’atmosphère gagne en sérénité,
Nous pouvons toucher le bonheur du bout des doigts,
Et dire joyeusement au-revoir à la grisaille et au froid.

Oyez, oyez, fêtons tous l’arrivée du Printemps !
Donnons-nous la main et apprécions cet instant,
Accueillons-le en chantant et en dansant,
Il est si bon de se sentir si vivant !

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L'hiver s'en va doucement
Le soleil se fait de plus en plus présent.
L'impression de sortir d'un long rêve éveillé
Le sentiment de se sentir vivant et enjoué.
Voilà ce qui nous arrive quand...

Quand petit à petit les oiseaux font leur nid
Quand les arbres se recouvrent de feuilles
Quand les fleurs parsèment les champs
Quand moins présente, est la pluie
Quand se réveillent la marotte et l'écureuil
Quand un doux parfum embaume l'air ambiant.

La sensation de bien-être
Le renouveau tant espéré
La renaissance de la nature et des êtres
Voilà le retour du Printemps cette année.

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Après l’hiver

N’attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;
La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;
Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.
Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs.
Accourez, la forêt chante, l’azur se dore,
Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore.
Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous,
Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
Croire, remercier confusément les choses,
Vivre sans reprocher les épines aux roses,
Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,
Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux
Et de voir, sous l’abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
26 juin 1878
Victor Hugo